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 Une belle histoire bretonne: pahowa

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telocvovim

telocvovim


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MessageSujet: Une belle histoire bretonne: pahowa   Une belle histoire bretonne: pahowa EmptyMar 7 Nov - 22:03

Deizh mat.

Voila, une belle "légende" bretonne

"Is, la ville engloutie :

Pour le pèlerin qui vient d’accomplir une partie du trajet en partant de Lyon, l’itinéraire luciférien commence véritablement aux approches d’Is, au cœur des monts d’Arrée. Là s’étend le « Yeum Ellez », le marais des enfers, avec le « Youdig », l’entrée directe du monde souterrain où le disciple assez hardi recevra l’initiation des mains même de la princesse Ahès et du « Prince rouge », maîtres de la ville engloutie.

La légende raconte l’histoire de Ker-Is, l’ancienne capitale du paganisme, où régnait Ahès (ou Dahut), grande prêtresse de Lucifer, dernier défenseur de l’ancienne religion du dieu cornu face à l’envahisseur chrétien.

Dans cette cité dorée, Ahès présidait d’étranges sabbats dans des salles splendides où brillaient les richesses sacrées. Jusqu’au jour de sa rencontre avec le « Prince rouge », l’envoyé de Lucifer, « ou Lucifer lui-même », dit la tradition. Le dernier rite présidé par le nouveau couple provoqua la disparition d’Is, ainsi préservée à tout jamais de l’invasion chrétienne en Bretagne. (Ahès fut décrite dans les légendes chrétiennes comme « une démone perverse »; elle était en fait une authentique prêtresse.)

On dit aujourd’hui, dans les cercles lucifériens, que pendant le voyage du pèlerin traversant les monts d’Arrée, la mort se montre à chaque instant. Il n’est pas rare, dit la tradition, de rencontrer au hasard du chemin les « lavandières de la nuit » lavant les suaires des morts dans les lavoirs des vivants.

A proximité de Huelgoat, en descendant la « rivière d’argent », qui coule au sud du camp d’Artus (ancienne fortification gauloise), jusqu’au « saut du gouffre », l’adepte accédait enfin à l’emplacement du « Kastel er Gibel. Jadis ce château, construit au bord du précipice appartenait à Ahès, fille de Gradlon et princesse d’Is. On dit que lorsque Ahès se trouvait à Is, un cavalier noir emportait les cadavres de ses amants d’une nuit sacrifiés au cours du rituel, gagnait Huelgoat au grand galop et confiait au gouffre les cadavres vidés de leur sang.

Enfin arrivé au bord des eaux, contemplant la mer immobile, l’adepte se souvient de la ville engloutie. Il sait que l’eau est VIVANTE, qu’elle peut parler, qu’il possède le pouvoir des descendre sur le rivage, d’entrer dans l’eau, de nager, de se perdre dans cette conscience liquide qui se souvient. La nage devient alors une nouvelle méditation.

C’est comme un cœur qui bat en lui, hors de lui, dans le mouvement répété des vagues, le cœur d’une fabuleuse mémoire, un rythme éternel qui le relie à la nuit des temps. Plus tard, endormi sur la plage, un rêve lui revient, ou plutôt un déplacement astral, ce qui revient au même : des moments anciens, les fragments d’une fresque oubliée… Is, telle qu’elle fut avant la catastrophe…
Ker-Is, raconte la mer, avait pour roi Gradlon, rallié au christianisme alors victorieux. Sa fille ahès vivait en parfaite harmonie avec les anciens cultes appelés « satanisme » par les chrétiens, malgré les avertissements de saint Gwénolé qui évangélisait la Bretagne.

Une nuit, une divinité païenne, sous les traits d’un prêtre vêtu de rouge (mais n’était-ce pas Lucifer lui-même?) apparut à la princesse Ahès. Le seul moyen de préserver les secrets de la cité des approches du christianisme c’était sa destruction. Le prêtre appelé le « Prince rouge » et Ahès se livrèrent à des rites terrifiants qui provoquèrent la destruction d’Is engloutie par les flots.
Gradlon échappa au désastre et pu gagner l’actuel Douarnez. « Là où se trouvait Is et ses dix portes, il ne vit plus que la mer… Sous le feu du soleil du matin, il vit à travers ses larmes resplendir le Ru-Men-Goulou; c’est-à-dire la « rouge pierre de la lumière »… » Lug, dieu du feu, victorieux au delà du cataclysme puisqu’il préservait à tout jamais les secrets d’Is.

Is est aussi une porte temporelle : la nuit de Noël ou la nuit de la Saint Jean, les deux fêtes solsticiales du paganisme, lorsque sonnent les douze coups de minuit, la mer s’ouvre et le château de la princesse Ahès se montre aux hommes assez hardis pour aller sur la grève.

Ainsi dit la tradition, lorsque le jour du retour sera venu, le premier qui apercevra la flèche du château ou qui entendra le son des cloches deviendra roi de la ville.

Certaines sectes lucifériennes ont tenté l’expérience du passage, au cours des deux nuits du solstice, sur la plage de Douarnenez. Mais le secret de ces pratiques reste bien gardé.

Nombreuses sont les prophéties qui annoncent le retour de la ville engloutie « le jour où Paris sera noyé ». « Un jour viendra où la vieille cité bretonne reparaîtra au jour dans son antique splendeur. Cela doit advenir, selon la prophétie locale, lorsque Paris, qui n’est pamais que l’égal d’Is (Par Is : pareil à Is) sera détruit à son tour par un cataclysme :

Pa vo beuzet Paris
Ech dsavo Ker Is

Quand Paris sera noyé
Resurgira la ville d’Is"

Tiré du livre Les sectes lucifériennes aujoud'hui de J.p bourre, aux éditions Belfond, 1978.

Kenavo.
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