Bonjour à tous…
Je plaide coupable, mes bas instincts de cérébrale pure viennent de se réveiller à la lecture de la discussion (ou des prémisses de discussion) entre Abraxas et Telocvovim du côté des présentations (attention le modo qui sommeille en moi risque également de se réveiller d’ici peu.)
En fait, j’aurais une question à vous poser à tous. (Je dis "une" mais c'est juste pour pas vous faire fuir tout de suite, en fait j'ai pleeeeeein de questions!! Mouahahahahaha... ahem, désolée.)
En quoi croyez vous ? Quels sont les cadres de vos croyances ?
Pourriez vous nous les expliquer ?
Et de façon plus générale, je me souviens, alors que j’étais encore jeune et innocente et que je ne rechignais jamais à lire un bouquin, aussi soporifique soit-il (parce que oui, nous ne parlons pas assez des vertus curatives de la Bible pour les personnes présentant des troubles du sommeil, mais passons.) j’avais remarqué un parallèle assez frappant entre les différentes religions se réclamant comme telles. (Ainsi opposées aux courants de pensées « philosophiques », même si la différence fondamentale entre un fanatisme chrétien et un fanatisme nihiliste ne m’est jamais vraiment apparue dans toute sa clarté.)
Bref, je disais donc.
Nous retrouvons dans la plupart des religions des figures qui nous sont familières.
Je vous présente donc Marie. Que nous retrouvons également sous les traits plus ou moins communs d’Isis, Héra, Hécate, Ishtar, les déesses celtiques (Cerridwen mon amour, hum désolée je m’égare) etc etc.
Nous avons donc, une déesse mère, quand bien même soit-elle prétendument vierge.
Nous avons également un dieu (le père tout puissant blablabla), connu sous le nom de Dieu (et tous ses dérivés judéo chrétiens islamiques que je vous épargnerai dans ma grande mansuétude), qui rejoint vaguement le bon vieux dieu Cerf, Apollon, Zeus ou encore Osiris…
A savoir que je me suis toujours demandée si la figure très répandue du dieu sacrifié qui renaît de ses cendres qui est divisée en deux symboles pour les catholiques (Dieu e(s)t son fils) était une sorte de feinte pour ne point douter de la toute puissance du père, ou si c’était juste une façon de se rapprocher de l’humanité.
Ah mais non, j’oubliais, ce n’est pas un symbole, c’est une histoire vraie. Désolée.
D’ailleurs, les cycles. Ils sont partout. Que quiconque me trouve une seule « religion » où il n’en soit pas question. De mort, de renaissance, de déchéance, de renouveau…
Vous me direz, c’est un tantinet la base de notre existence terrestre. Le cercle.
Je ne continuerai pas sur ma lancée, mais l’idée y est. Tout se recoupe, il n’y a d’opposition que dans les détails.
Alors, pourquoi ?
Est-ce que c’est parce que toutes ces religions sont fondées sur des choses qui sont, au demeurant, très proche de ce que l’être humain « commun » rencontrera dans sa vie ? (Sauf exception notable, mais il n’en reste pas moins qu’il faut être deux pour faire un gosse, qui mourra forcément (quoique la pièce philosophale tout ça…))
Est-ce que c’est parce que cela contient une part de vérité inaliénable, que la foi ça ne sort pas que d’un disfonctionnement du cerveau malade de l’être humain, et que « il y a quelque chose » ? (la vérité est ailleurs, tout ça tout ça.)
Enfin, ne soyons pas hypocrites, même en se voulant parfaitement cartésien, on finit par arrêter de nier ce qui finit par apparaître comme des évidences, et si de Dieu tel que l’imaginaire actuel a tendance à le concevoir, il n’y a pas, personne ici ne peut nier qu’il existe des entités éthériques plus ou moins proches de nous.
Dans ce cas, ma question de départ dérive vers celle-ci : Pourquoi de toutes ces entités, c’est avec celles féminines que les humains ont le plus facilement réussi à se lier ? (cf les « apparitions » de la vierge, et toutes les déesses possibles et imaginables qui ont été adorées au cours des siècles.)
Est-ce que c’est parce que la femme, (concept entraînant la capacité de vivre, d’aimer, de haïr, de tuer et surtout, de donner la vie) a toujours grandement fasciné les êtres humains qui lui ont ainsi attribué une sorte de puissance échappant à la masculinité ?
Est-ce que c’est pour une autre raison qui m’échappe ?
Bref…
Je vais stopper mon délire ici (là, calme toi Salomé, tout va biiiiiien, ça va aller… respiiiiiiiire...)
En espérant que vous trouverez de quoi lancer quelques débats passionnants comme vous savez si bien le faire.